Extrait du texte : « Les eaux printanières se répandent au nord et au sud de ma maison, tandis que des nuées de mouettes passent jour après jour. Je n’avais jamais balayé l’allée aux fleurs, faute de visiteurs ; mon portillon de paille s’ouvre enfin, pour vous accueillir aujourd’hui. […] »
Cette poésie vieille de plus de mille ans, écrite par un très grand poète chinois, fait résonner jusqu’à aujourd’hui les joies simples et évidentes de l’hospitalité. Elle nous dit aussi, en cette période où les rapports avec « l'autre » sont parfois difficiles, qu’accueillir quelqu’un, c’est d’abord travailler sur soi et c’est, de toute façon, voir son monde s’élargir. Les images faites de papiers déchirés de Sara, grande dame de l’illustration, participent grandement à la sérénité du propos.
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